segunda-feira, 20 de março de 2017

Commémoration des 25 ans de l’attentat contre l’ambassade de Buenos Aires

Le président argentin Mauricio Macri a rencontré les survivants israéliens et les proches des victimes

Les arbres de la Plaza qui abrite l'Ambassade d'Israël à Buenos Aires, en Argentine, plantés en mémoire des personnes
tuées dans l'attentat de l'ambassade en 1992.Photo : NYC2TLV/CC-BY/Wikimedia Commons

Écrit par RAPHAEL AHREN et JTA

L’attentat terroriste de 1992 contre l’ambassade israélienne à Buenos Aires a été commémoré dans la ville argentine, exactement 25 ans après l’explosion d’une voiture piégée sur le site.
La cérémonie marquant l’attaque a eu lieu vendredi à 14h50, au moment exact où, il y a 25 ans, le 17 mars 1992, un terroriste kamikaze a tué 29 personnes et en a blessé 242 devant l’ambassade israélienne. Un groupe lié à l’Iran et au groupe terroriste libanais du Hezbollah avait revendiqué l’attentat.
Avant la cérémonie, le président argentin Mauricio Macri a rencontré pour la première fois les survivants israéliens et les proches des victimes de l’attentat.
Macri a accueilli le groupe de 50 Israéliens à la résidence présidentielle vendredi matin.
Sur Twitter, le président a écrit à ses plus de 3,74 millions d’abonnés que, « après 25 ans, nous nous souvenons des victimes de la douloureuse attaque terroriste contre l’ambassade israélienne, avec les proches et les survivants. »



A 25 años recordamos a las víctimas del doloroso atentado terrorista a la embajada de Israel junto a los familiares y sobrevivientes

L’ambassadeur d’Israël en Inde et au Sri Lanka, Daniel Carmon, dont l’épouse, Eliora, a été tuée dans l’attentat, l’ambassadeur israélien en Argentine de l’époque, Yitzhak Shefi, et le directeur général du ministère des Affaires étrangères, Yuval Rotem, étaient présents à la rencontre avec Macri et pendant la cérémonie de commémoration.
Rotem a souligné aux journalistes argentins que « c’était la première fois qu’Israël perdait une ambassade entière, la première fois que nous perdions quatre diplomates dans un attentat terroriste à l’étranger. »
A 14h50, après une sirène et une minute de silence, le rabbin Tzvi Grublatt, qui dirige le Habad Loubavitch en Argentine, a récité le Kaddish et lu les noms des 22 victimes identifiées. Sept victimes n’ont toujours pas été identifiées.
Rotem a ensuite parlé en hébreu, traduit en espagnol pour le public. Il a accusé l’Iran de l’attentat et rappelé le souvenir des tués et des survivants.
La place Embajada de Israel de Buenos Aires, où se situait l'ancienne ambassade d'Israël en Argentine. (Crédit : Ilan Ben Zion/Times of Israël)
La place Embajada de Israel de Buenos Aires, où se situait l’ancienne ambassade d’Israël en Argentine. [Photo : Ilan Ben Zion/Times of Israël]
Daniel Carmon, qui était consul à l’ambassade de Buenos Aires au moment de l’attentat et y a survécu, a déclaré en espagnol : « en ce moment, je suis entre le passé et le présent. Commémorer la tragédie dont nous avons souffert il y a 25 ans et célébrer les 25 premières années de relations diplomatiques entre Israël et l’Inde, le pays où je suis ambassadeur. Je suis entre deux mondes, le monde que j’ai perdu dans le passé et les réussites du présent. »
Il a ajouté que « mon héros personnel, ce sont les enfants. Les enfants qui se sont remis de la tragédie et continuent à sourire et à jouer. Mes cinq enfants, qui ont perdu leur merveilleuse mère. Les jeunes de la communauté juive locale sont aussi mes héros. Ils ont manifesté hier soir pour demander justice. Ils sont les ambassadeurs du souvenir ; ils sont l’espoir du futur. »
L’actuel ambassadeur israélien en Argentine, Ilan Sztulman, a déclaré que les communautés juives et israéliennes ne pouvaient pas tolérer 25 années supplémentaires sans justice.
Sztulman s’est tourné vers la vice-présidente Gabriela Michetti, qui était avec lui sur la scène, et déclaré « Mme la vice-présidente. Nous ne pouvons pas oublier. Il ne peut pas se passer 25 années supplémentaires avec des meurtriers responsables de ce terrible attentat vivant toujours tranquillement à Téhéran, à Homs. »
Michetti a annoncé pendant la cérémonie que l’Argentine avait l’intention de déclassifier ses renseignements sur l’attentat.
Le président argentin Mauricio Macri s'adressant aux délégués du Congrès juif mondial à Buenos Aires, en Argentine, le 15 mars 2016 (Crédit : Congrès juif mondial)
Le président argentin Mauricio Macri s’adressant aux délégués du Congrès juif mondial à Buenos Aires, en Argentine, le 15 mars 2016 [Photo : Congrès juif mondial]
Des représentants du Chili, plus de 50 représentants de centres communautaires juifs des États-Unis, des membres du Congrès mondial des Juifs LGBT et une délégation d’élèves des écoles ORT et Tarbout étaient présents.
Après l’évènement, des responsables des deux pays se sont fait photographier en prenant la pause des stars argentines qui participent à une campagne de lutte contre le terrorisme, dont la devise est « paix sans terrorisme ».
L’Argentine a accusé l’Iran de l’attentat de 1992, ainsi que de l’attaque mortelle de 1994 contre le centre juif AMIA de Buenos Aires, mais les deux affaires restent officiellement non résolues.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré ce mois-ci, pendant une cérémonie de commémoration organisée au ministère des Affaires étrangères à Jérusalem, que « le souvenir de ces terribles journées en Argentine est gravé dans nos cœurs, les images ne s’évanouiront jamais de nos mémoires. »


 [Source : www.timesofisrael.com]

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