sexta-feira, 24 de março de 2017

La carte des séparatismes


Ce ne sont pas les mouvements séparatistes ou nationalistes qui manquent en Europe, mais, ces dernières années ils semblent avoir acquis une vigueur particulière, surtout dans certains pays. Ces derniers jours, la Premier ministre de écossaise Nicola Sturgeon a annoncé qu'elle veut organiser un nouveau référendum sur l'indépendance de l'Écosse. Récemment, l'ex président de la Catalogne Artur Mas a été condamné pour avoir organisé une consultation populaire sur l'indépendance de sa région en 2014, contre l'avis du gouvernement espagnol.
Il y a quelques temps, le cabinet de design et d'architecture austro-néerlandais TD a imaginé pour Mark Magazine l'aspect qu'aurait l'Europe si chaque mouvement séparatiste devait avoir gain de cause. Dans ce scénario, les États qui ne subiraient aucun changement se comptent sur les doigts de la main, alors que tous les autres seraient divisés en deux ou plusieurs parties, dans la plupart des cas, selon des lignes de frontière linguistiques ou régionales.
Les auteurs de la carte, Theo Deutinger, Filip Cieloch et Lucia de Usera, ne détaillent pas quelles sources ils ont utilisées pour établir les possibles lignes de fracture entre les États existants : certaines revendications séparatistes sont bien connues (comme dans le cas de la Catalogne, de l'Écosse ou des Flandres), d'autres sont moins visibles ou carrément absentes. Parmi tous les cas illustrés par la carte, rares sont en fait les mouvements indépendantistes qui ont de réelles possibilité de succès. Nombre d'entre eux sont très minoritaires, désorganisés ou intéressés davantage dans la revendication d'une spécificité culturelle qu'à une véritable sécession. La carte de TD est en somme un exercice stimulant, tout en ne prétendant pas donner une indication réaliste sur les futures frontières en Europe.


[Image : TD Architects - source : www.voxeurop.eu]

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